• Chez CAP21 littoral nous venons d'éplucher le rapport d'analyse et d'activité qui se trouve sur le site de Noble-energy, un document pdf lourd de 180 pages:

     

    http://www.nobleenergyinc.com/_filelib/FileCabinet/PDFs/Presentations/2011_11_Annual_Analyst_Presentation_-_FINAL_COMBINED_PUBLIC.pdf

     

    il fallait aller presque jusqu'au bout pour trouver une trace de notre permis, page 174. L'image d'accompagnement (normalement une carte géographique pour tous les autres sites exploités ou explorés par Noble) est volontairement laissé en blanc ....

    Contrairement aux autres projets de Noble, le notre est décrit de manière courte et laconique, certainement une broutille pour une entreprise de cette envergure:

     

    Offshore France
    Building on Eastern Mediterranean knowledge
     Large Inventory of Structural
    Prospects and Leads in Rhone
    Maritime Block
    Evidence of Potential
    Gas Reservoirs
     Final Processing Still to Come
     Possible 3D Seismic in 2012
     Summary
     NBL operated with 72.5% WI
     5,200 – 8,500 ft. water depth
     2.8 MM gross acres

     

    Entre parenthèses :  cela vaut le coup de lire le reste du document. Nous y apprenons beaucoup sur les activités "rentables et écologiquement soutenables"  du groupe Noble Energy. Le rapport passe en revue des centaines de sites explorés et exploités, par exemple au large des Iles Galapgos !

    Noble est spécialiste non seulement du forage offshore, mais également du forage horizontal et de la fracturation hydraulique et opère aux Etats Unies par exemple dans la désormais celebre (Gazland !) zone de Marcellus .


    Nous pouvons donc conclure  que les études sismiques passées montrent une "évidence de potentiels réserves de gaz" , mais cela n'exclut pas d'y trouver également du pétrole dans le futur.

    A propos du champ gazier "Leviathan" exploité par Noble au large d'Israel, utilisé comme " base de connaissances" , la société écrit par exemple dans ce même rapport :  “More gas than we dreamed of…. oil to be tested”

    Cela promet ....


    votre commentaire
  •  Nous vous avons déjà parlé dans ce blog de la question écrite au gouvernement du député corse Simon Renucci. CAP21 avait posé une question semblable par courrier  auquel le ministère avait repondu
    Or, la réponse ministérielle à la question de M Renucci  vient d'etre publié le 17.01.2012 au journal officiel (et reproduit ci-dessous), soit au bout de trois mois ....
    A première vue les deux réponses se ressemblent beaucoup sur le fond (validité des recherches entreprises pendant la période de demande de prolongation)
    On constate néanmoins une tournure différente à la fin des réponses, celle-ci étant plusambigue que la précédente. A CAP21 on répondait qu'une consultation d'organismes divers serait en cours (parc nationaux, Conseil régional et général ...) alors que la reponse ci-dessous parle de consultations passés et du permis accordé (parle t-on de 2006 ?) et de consultations futures - dans le sens "lorsque un jour il y aura nouvelle demande." Le ministère parle du passé et de l'avenir , mais reste évasif sur le présent et la proçédure en cours. La dernière phrase est également assez vide de sens et et un exemple de langue de bois qui permet de botter en touche .
    Il n'est pas certain que les adversaire des forages se contenteront de cette reponse.
    jugez en vous même : " Il convient de rappeler que le permis d'exploration et l'autorisation de travaux ont été accordés après consultation, au niveau local, de l'ensemble des services déconcentrés concernés. À l'avenir, pour prendre en compte la charte de l'environnement et la codification du code minier en cours d'élaboration dans son volet réglementaire, les élus locaux concernés et les gestionnaires des parcs naturels seront informés et associés à la démarche, selon les modalités qui seront fixées par la nouvelle réglementation. "
    Question écrite n° 120492 - 13ème législature posée par M. Renucci Simon (Corse-du-Sud - Socialiste, radical, citoyen et divers gauche)
    publiée au JO le 25/10/2011
    M. Simon Renucci attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Permis de Rhône Maritime ». Par arrêté du 29 octobre 2002 publié au Journal officiel le 19 novembre 2002, la ministre déléguée à l'industrie a accordé un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux à la société TGS-NOPEC Geophysical Company (Uk) Ltd. Ce permis d'une superficie de 25 000 km², portant sur le sous-sol de la mer Méditerranée avait une durée de trois ans à compter de sa publication. La validité de ce permis s'achevait donc le 18 novembre 2005. Or, plus d'un an après cette échéance, par un arrêté du 11 octobre 2006, le ministre délégué à l'industrie a prolongé ce permis, pour une superficie moindre, jusqu'au 19 novembre 2010 et a autorisé sa mutation à la société Melrose Mediterranean Limited. À ce jour, il semble qu'aucune autorisation de 2e prolongation n'ait été délivrée par l'État. Pourtant, la carte intitulée « périmètre des titres miniers d'hydrocarbures » de juillet 2011 publiée par le ministère du développement durable présente le permis marin «Rhône Maritime sous l'appellation P 569 de couleur vert foncé, ce qui signifie qu'il s'agit d'un permis passé en 3e période. En outre, le bulletin mensuel d'information d'octobre 2006 du bureau exploration-production des hydrocarbures mentionne aux pages 5 et 19 une activité de géophysique avec une campagne sismique du 1er décembre 2010 au 15 février 2011 pour le permis Rhône Maritime. Au vu de ces éléments, il souhaite savoir si un second permis de prolongation a été accordé à la société Melrose Mediterranean Limited ou si les récentes activités d'exploration ont été menées illégalement car sans titre.
    Réponse du ministère : Écologie, développement durable, transports et logement
    parue au JO le 17/01/2012
    La société Melrose Mediterranean Limited est titulaire de ce permis exclusif de recherches, qui a été accordé initialement par arrêté ministériel du 11 novembre 2002 à la société TGS NOPEC, au titre du code minier. Le renouvellement de ce permis est en cours d'instruction pour une décision ministérielle attendue d'ici début 2012. Dans le cadre de l'actuel titre minier et en conformité avec l'article L. 142-6 de la partie législative du code minier, la société Melrose a obtenu, le 3 août 2010, l'autorisation préfectorale de mener des travaux de recherche consistant en une campagne géophysique sur le plateau continental au large des départements du Var et des Bouches-du-Rhône, à environ 30 km des côtes. L'article susmentionné précise qu'à la date d'expiration de la période de validité en cours, s'il n'a pas été statué sur la demande de prolongation, le titulaire du permis reste seul autorisé, jusqu'à l'intervention d'une décision explicite de l'autorité administrative, à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation. Il convient de rappeler que le permis d'exploration et l'autorisation de travaux ont été accordés après consultation, au niveau local, de l'ensemble des services déconcentrés concernés. À l'avenir, pour prendre en compte la charte de l'environnement et la codification du code minier en cours d'élaboration dans son volet réglementaire, les élus locaux concernés et les gestionnaires des parcs naturels seront informés et associés à la démarche, selon les modalités qui seront fixées par la nouvelle réglementation.

    2 commentaires
  • .... qui demandait aux compagnies de déclarer quelles techniques il employaient ou comptaient employer  dans l'exploration ou l'exploitation de "leurs permis" se trouve  ici

    La réponse est courte mais néanmoins intéressante  à archiver

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/569.pdf


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique