•  la carte ci-dessous vous montre l'emplacement du permis. Je suppose qu'il s'agit de la surface initiale d'environ 25.000 km2.

    La surface actuellement explorée ne serait plus que de 9375 km2 selon le site de Melrose et de 9700 Km2 selon la carte des titre miniers du ministère.

    Je rappelle que je fais appel aux lecteurs de ce blog pour m'apporter leur connaissances ou informations complémentaires que j'intégrerai dans les articles.

     

    Les textes des arrêtés sont ici

     

    carte-permis-1-.jpg


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  • Vous trouverez ci-dessous les textes des deux arrêtés donnant "naissance" et prolongeant le permis. Il parait que la prolongation de 2006 s'est accompagné d'une réduction de sa surface, mais je n'ai pas trouvé trace de cette réduction dans les arrêtés. La carte des titres miniers français édité par le ministère indique maintenant une surface de 9700 km 2

    Malgré courriers et demandes parlementaires, aucune information sur la prolongation à partir de Novembre 2010. Par des informations indirectes  nous avons appris que l'instruction de la demande de prolongation serait en cours.

    Cela veut dire que la campagne sismique éffectué par Melrose entre décembre 2011 et fevrier 2011 n'avait pas de base légale  ! ?  A moins qu'il y ait eu "prorogation" sans formalités complémentaires qui autorise à poursuivre les activités ? Avis au juristes et/ou détectives parmis mes lecteurs.

    Mise à jour au 31.12.2011

    J'ai une lectrice juriste , Daniele Favari, qui m'a adressé la mise au point suivante :

    La superficie d'un permis est réduite de 1/2, puis encore de 1/2 à chaque renouvellement de permis. Mais le titulaire peut abandonner délibérément une partie de son permis qui n'est pas opérationnelle. Donc, la superficie peut être celle indiquée par l'un ou l'autre. Dans ce cas de figure et s'agissant d'un permis off-shore, cela peut être - de façon compréhensible - approximatif.

    Par ailleurs, une prolongation de permis se fait auprès du BEPH mais elle n'est pas soumise à publication (notamment au niveau de son instruction) et ne figure pas dans les BMI du BEPH jusqu'à l'arrêté autorisant sa prolongation.

    Ceci dit, le Code Minier dispose que le titulaire n'a pas à arrêter ses travaux pendant la phase d'instruction de sa demande. Donc, Melrose pouvait poursuivre son exploration.

    Je comprends que cela soit choquant et le Nouveau Code Minier offre encore davantage de facilités aux pétitionnaires et titulaires de permis. Il doit être refondu.

     

     

     

     

     

    La carte se trouve ici

    Arrêté du 29 octobre 2002 accordant un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux


    NOR : INDI0200686A



    Par arrêté de la ministre déléguée à l'industrie en date du 29 octobre 2002, il est accordé à la société TGS-NOPEC Geophysical Company (Uk) Ltd, pour une durée de trois ans à compter de la date de publication du présent extrait au Journal officiel de la République française, un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Permis de Rhône Maritime », d'une superficie de 25 000 kilomètrescarrés environ, portant sur le sous-sol de la mer au large des départements des Bouches-du-Rhône et du Var, compte tenu d'un engagement financier minimal de 4 600 000 EUR. Conformément à l'extrait de carte hydrographique au 1/1 100 000 annexé audit arrêté, le périmètre de ce permis est constitué, sauf indications contraires, par les arcs de méridien et de parallèle joignant successivement les sommets définis ci-après par leurs coordonnées géographiques, le méridien origine étant celui de Paris (les coordonnées en degrés Greenwich sont données à titre indicatif) :


    Vous pouvez consulter le tableau dans le JO

    n° 269 du 19/11/2002 page
    19127à 19127

     

     

     

     

     

     

    Arrêté du 11 octobre 2006 autorisant la mutation d’un permis exclusif

    de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux

    NOR : INDI0608595A

    Par arrêté du ministre délégué à l’industrie en date du 11 octobre 2006, la durée de validité du permis de

    mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Permis de Rhône-Maritime » est prolongée jusqu’au

    19 novembre 2010 et sa mutation autorisée au profit de la société Melrose Mediterranean Limited.

    Le présent arrêté n’implique pas l’approbation des conditions financières de la mutation.

    Nota. – Le texte complet de l’arrêté peut être consulté au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie,

    direction des ressources énergétiques et minérales (sous-direction des mines et des matières premières, bureau de la

    législation minière), 61, boulevard Vincent-Auriol, 75703 Paris Cedex 13.

    Texte

     

     

     Suite à cette prologation, la surface de recherche serait réduite à une surface de 9375 km, selon la liste des programmes du site de Melrose


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  • ... négatif à la demande de prolongation du permis !

     

    Parc national de Port-Cros

    Conseil scientifique

    DELIBERATION N°10/2011 DU 4 NOVEMBRE 2011

    OBJET : Demande de prolongation et de mutation du Permis Rhône maritime.

    Vu l'article R.331-32 du Code de l'environnement fixant les missions générales, la composition et les modalités de nomination d'un conseil scientifique de parc national,

    Vu l'arrêté du 21 avril 2011 du Préfet du Département de Var arrêtant la composition du Conseil  scientifique du Parc national de Port-Cros,

    Vu le règlement intérieur du Conseil scientifique adopté par délibération n°20/11 du 14 octobre

    2011 du Conseil d'administration,

    Vu l’élection du Président du Conseil scientifique en séance du 4 mai 2011,

    Vu la demande de la Préfecture de Région datée du 5 octobre et reçue au Parc national de Port-Cros le 14 octobre 2011.

    Vu la saisie du Conseil scientifique en date du 19 octobre 2011 par l’équipe technique du Parc

    national de Port-Cros.

    LE BUREAU DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DONNE L'AVIS SUIVANT

    Conformément aux discussions qui ont eu lieu en Conseil scientifique du Parc national de Port-

    Cros, le Bureau du Conseil scientifique a examiné la demande de prolongation et de mutation du permis de prospection d'hydrocarbures liquides ou gazeux « Rhône maritime » à l'Ouest et au Sud du Parc national de Port-Cros. Cette phase n’a pas d’impacts notables directs sur les habitats et les  espèces sédentaires présentes dans le coeur du Parc. En revanche, elle peut avoir des impacts

    importants sur les mammifères marins, animaux migrateurs fréquemment observés dans le coeur du

    Parc, et potentiellement présents sur la zone de prospection durant toute l’année. Le Conseil

    scientifique note que les mesures d’atténuation des impacts recommandées par les spécialistes des

    mammifères marins, notamment partenaires du Sanctuaire PELAGOS, peuvent présenter une

    certaine efficacité à la seule condition qu’elles soient correctement réalisées et contrôlées par des

    instances ou des personnes totalement indépendantes désignées par l’Administration.

    Conscient que cette phase de prospection n’a de sens que pour la phase d'exploration, voire

    ultérieurement d'exploitation, d'hydrocarbures liquides ou gazeux, et que cette phase exploratoire

    est détaillée dans l’annexe 7 transmise par le pétitionnaire, lequel « espère travailler sur un puits au

    2ème trimestre 2013 », le Conseil scientifique a examiné les risques que pourraient causer ces phases

    sur la préservation des espèces et habitats pour le Parc national. Il a été démontré qu'un incident

    survenant lors de l'exploitation, voire même de l'exploration (exemple de l’accident de la plateforme

    BP dans le Golfe du Mexique en 2010), d'un gisement d'hydrocarbures liquides ou gazeux

    pourrait avoir des conséquences rapides et majeures pour les îles d'Hyères, et particulièrement pour

    le Parc national de Port-Cros, principalement :

    - sur les habitats et espèces qui présentent une biodiversité remarquable et une fragilité

    toute particulière ;

    - sur les paysages méditerranéens littoraux ;

    - pour l’économie touristique, principal moteur du développement, de la création d’emploi

    et de l’insertion sociale de la façade méditerranéenne.

    Ces risques sont amplifiés par les profondeurs sur lesquelles seraient réalisées ces forages, dans des

    zones de risque sismique élevé, avéré par le séisme de magnitude 5,2 sur l’échelle de Richter,

    enregistré le 9 juillet 2011 et dont l’épicentre était situé à environ 100 kilomètres à l’Ouest

    d’Ajaccio.

    La consultation des archives de courantologie de la zone et des régimes de vents et de houles

    permettent de démontrer que le coeur du Parc national de Port-Cros serait affecté dans des délais de

    quelques dizaines d’heures à peine si une pollution par hydrocarbure liquide survenait dans la zone

    du Permis Rhône maritime, rendant illusoire toute mesure de préservation. La probabilité d’être

    impactée durant les premiers jours augmenterait jusqu’à devenir une certitude après quelques jours

    de dérive des polluants en mer du fait des fluctuations des conditions météorologiques.

    Ce risque de pollution concerne également le cas d’une recherche ciblée sur les hydrocarbures

    gazeux. Selon la densité des différents polluants libérés dans le milieu naturel, tous les biotopes et

    biocénoses marins et littoraux de Port-Cros pourraient être touchés durablement et parfois de façon

    irréversible à l’échelle humaine. Par ailleurs, les polluants libérés, potentiellement toxiques,

    intègreraient l’ensemble de la chaîne alimentaire, pour des durées indéterminées, avec des

    conséquences biologiques, économiques et sanitaires notables. Enfin, la rémanence de ces produits

    dans les compartiments potentiellement mobiles des biocénoses, notamment sédimentaires, pourrait

    se compter en décennies.

    L’impact considéré ici pour le seul coeur du Parc national de Port-Cros pourrait être le même pour

    l’ensemble des aires marines protégées et du littoral continental méditerranéen et corse.

    En conséquence, le Conseil scientifique du Parc national de Port-Cros émet un avis défavorable à

    la poursuite de toute activité de prospection géophysique tant en raison des risques actuels d’effets

    notables sur les mammifères marins qu’en considération des risques futurs considérables

    indissolublement liés à la poursuite du projet.

    Pour le Conseil scientifique du Parc national de Port-Cros,

    Le Président du Conseil scientifique

    Charles-François BOUDOURESQUE


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  • les élus d'Europe Ecologie-Les Verts du conseil régional PACA ont proposé et fait voter le voeu suivant :

     

    Un permis de recherche d’hydrocarbures en Méditerranée a été accordé non loin de plusieurs aires marines protégées. Nous avions déjà écrit à la Ministre de l’Environnement l’année dernière. Nous venons de faire voter un voeu en Assemblée plénière du Conseil régional PACA pour l’arrêt de ces recherches, adopté par la majorité (PS-Fdg-EELV, abstention UMP et FN).

    Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
    Assemblée plénière du 16 décembre 2011

     VŒU Déposé par le groupe Europe Ecologie- les Verts- Partit Occitan

     NON A LA PROLONGATION DU PERMIS DE RECHERCHE D’HYDROCARBURES LIQUIDES OU GAZEUX DIT PERMIS « RHÔNE-MARITIME »

     Un permis exclusif de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux « Rhône Maritime » a été accordé en 2002 pour une durée de 5 ans, sur une superficie de 25 000km2, au large des départements des Bouches-du-Rhône et du Var, à 24 kms de nos côtes. Ce permis a été prolongé jusqu’en 2010 et sa mutation a été autorisée au profit de la société « Melrose Mediterranean Limited », pour une superficie de 12.500 km2

     Une demande de nouvelle mutation (au profit des sociétés Melrose Mediterranean Limited et Noble Energie France) et de prolongation du permis « Rhône maritime » est en cours d’instruction dans les services de l’Etat. Cette demande porte sur une durée de 5 ans et sur une superficie de 9375 km2. Le périmètre sollicité se situe sur le plateau continental, au large des départements des Bouches-du-Rhône et du Var. La demande a pour objet la prolongation de prospections sismiques 2D, avec extension probable à une prospection 3D pendant les 2e et 3e trimestres 2012, avant de réaliser un ou plusieurs forages de prospection à partir de fin 2013.

     Le danger est triple : pollution sonore, danger sismique et risque de pollution par hydrocarbures.

     Il est en effet aujourd’hui prouvé que les ondes utilisées pour les prospections perturbent significativement les mammifères marins. Or ces prospections sont effectuées à proximité de nos espaces marins protégés : le sanctuaire PELAGOS, le parc national de Port-Cros, le parc marin de la Côte Bleue ou le futur parc national des Calanques.

     Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur tient également à souligner les risques de pollution par hydrocarbures liés à un projet d’exploitation dans la zone du permis. Le forage serait réalisé en eau profonde, à plus de 1500m, dans des zones sismiques importantes. Or le niveau de maîtrise technique est encore aléatoire, comme nous l’a rappelé l’ampleur du désastre lors de l’accident de la plateforme BP dans le Golfe du Mexique en avril 2010, avec plus de 800 millions de litres d’hydrocarbures déversés.

     Considérant les risques actuels d’impacts particulièrement nuisibles sur la faune,

    Considérant les risques futurs associés à la poursuite du projet par la réalisation de forages d’exploration d’hydrocarbures (conséquences possibles sur la faune et la flore, sur les activités économiques et sur la santé publique des habitants de notre région),

    Considérant que le vrai défi est aujourd’hui de trouver des alternatives crédibles aux énergies fossiles, de développer les énergies renouvelables et de faire des économies d’énergie,

     LeConseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur demande au Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et au Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :

    - De mettre un terme définitif aux demandes de mutation et de prolongation du permis « Rhône maritime », en cours d’instruction dans les services de l’Etat.


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  • La question écrite au gouvernement du député corse  Simon Renucci ci-dessous est restée sans réponse à ce jour ! Alors, ce permis n'aurait peut-être simplement pas d'existence  ?


    CAP21 à fait un courrier au ministère allant dans le même sens, demandant copie de l'arreté de la prologation du permis (reproduit en dessous)

     

    Lre rapport publié par les sociétés Melrose/nobel conformémenet à la loi du 13.7.2011 et publié le 13.09.2011 était déjà terriblement laconique (deux pages !) et ne faisait pas référence à une date de prolongation du dit permis.

    A suivre ....

     

     

    13ème législature Question N° : 120492 de M. Simon Renucci ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Corse-du-Sud ) Question écrite Ministère interrogé > Écologie, développement durable, transports et logement Ministère attributaire > Écologie, développement durable, transports et logement Rubrique > énergie et carburants Tête d'analyse > société Melrose Mediterranean limited Analyse > exploration. permis. validité Question publiée au JO le : 25/10/2011 page : 11237

    Texte de la question

    M. Simon Renucci attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Permis de Rhône Maritime ». Par arrêté du 29 octobre 2002 publié au Journal officielle 19 novembre 2002, la ministre déléguée à l'industrie a accordé un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux à la société TGS-NOPEC Geophysical Company (Uk) Ltd. Ce permis d'une superficie de 25 000 km², portant sur le sous-sol de la merMéditerranée avait une durée de trois ans à compter de sa publication. La validité de ce permis s'achevait donc le 18 novembre 2005. Or, plus d'un an après cette échéance, par un arrêté du 11 octobre 2006, le ministre délégué à l'industrie a prolongé ce permis, pour une superficie moindre, jusqu'au 19 novembre 2010 et a autorisé sa mutation à la société Melrose Mediterranean Limited. À ce jour, il semble qu'aucune autorisation de 2e prolongation n'ait été délivrée par l'État. Pourtant, la carte intitulée « périmètre des titres miniers d'hydrocarbures » de juillet 2011 publiée par le ministère du développement durable présente le permis marin «Rhône Maritime sous l'appellation P 569 de couleur vert foncé, ce qui signifie qu'il s'agit d'un permis passé en 3e période. En outre, le bulletin mensuel d'information d'octobre 2006 du bureau exploration-production des hydrocarbures mentionne aux pages 5 et 19 une activité de géophysique avec une campagne sismique du 1erdécembre 2010 au 15 février 2011 pour le permis Rhône Maritime. Au vu de ces éléments, il souhaite savoir si un second permis de prolongation a été accordé à la société Melrose Mediterranean Limited ou si les récentes activités d'exploration ont été menées illégalement car sans titre.

    le courrier de CAP21:

    Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement

    Direction Générale de l’énergie et du climat

    Grande Arche

    Tour Pascal A+B

    92055  Paris la Défense Cédex

     

     

    Concerne : validité de titre minier P 569

     

    Objet : demande de copie d’Arrêté

     

    Recommandé avec AR

     

     

     

                                 Madame, Monsieur,

     

    Je m’interroge sur la validité actuelle du permis exclusif de recherches d’hydrocarbures dit permis « Rhône Maritime » présenté sous l’appellation P 569 sur la carte des « périmètres des Titres Miniers d’hydrocarbures » mise à jour en juillet 2011.

     

    En effet, ce permis a été accordé par arrêté du 29.10.2002 (JO du 19.11.2002)

    et prolongé (hors délai de un an !) le 11.10.2006 (JO du 27.10.2006) jusqu’au 19.11.2010.

     

    Les sociétés détentrices (actuellement Melrose et Nobel) auraient sollicité le renouvellement si j’en crois l’astérisque sur la carte des titres miniers.

    Toujours est- il que je n’ai pas trouvé trace de ce renouvellement et vous demande par ce courrier de me faire parvenir une copie de l’arrêté de la deuxième  prolongation.

     

    Des campagnes de recherches (sismiques) ont encore eu lieu fin 2010 et début 2011 sur le secteur  et je n’ose penser qu’elles  se seraient déroulées sans autorisation de vos services.

    En attendant la communication de ce document, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

     

    Achim Gertz

    Responsable « littoral » de CAP21

    et délégué régional PACA

     

     


    2 commentaires
  • A CAP21 on en parle depuis des mois sans que cela inquiète outre-mesure le public ou fasse des vagues sur les rives de notre  Méditerranée....  Greenpeace avait  médiatisé la campagne sismique de la fin 2010, relayé localement par Marsactu notamment ....

    maintenant c'est enfin " la Provence"  qui découvre le sujet et en fait une page entière dans son édition du 16.12.2011. Nous espérons que cela sera le début d'une mobilisation plus grande contre ces projets de forages off-shore.

    Ce qui a remis probablement le sujet sur la table est la question parlementaire du député Corse Simon Renucci  concernant l'existence légale du permis, nous vous en parlions dans un article précedent.

    Notre délégué régional PACA et responsable "littoral" , Achim Gertz, a fait d'ailleurs un courrier semblable au ministère (copie ci-dessous), dans le but de pouvoir saisir la CADA dans quelques semaines.

    En attendant, ci-dessous l'article de la Provence (également en ligne)  et l'interview de Corinne Lepage par Hervé Vaudoit.

     

    La-Provence-CL0001.JPG

    provence-mer-16.12.110001.JPG

    provence-mer-16.12.11-suite0001.JPG

     

    Concernant les doutes sur la légalité des opérations de recherches effectuées depuis Novembre 2010 par Melrose/nobel , ci-dessous le courrier de CAP21 demandant copie de l'arrêté au Ministère.

     

    Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement

    Direction Générale de l’énergie et du climat

    Grande Arche

    Tour Pascal A+B

    92055  Paris la Défense Cédex

     

     

    Concerne : validité de titre minier P 569

     

    Objet : demande de copie d’Arrêté

     

    Recommandé avec AR

     

     

     

                                 Madame, Monsieur,

     

    Je m’interroge sur la validité actuelle du permis exclusif de recherches d’hydrocarbures dit permis « Rhône Maritime » présenté sous l’appellation P 569 sur la carte des « périmètres des Titres Miniers d’hydrocarbures » mise à jour en juillet 2011.

     

    En effet, ce permis a été accordé par arrêté du 29.10.2002 (JO du 19.11.2002)

    et prolongé (hors délai de un an !) le 11.10.2006 (JO du 27.10.2006) jusqu’au 19.11.2010.

     

    Les sociétés détentrices (actuellement Melrose et Nobel) auraient sollicité le renouvellement si j’en crois l’astérisque sur la carte des titres miniers.

    Toujours est- il que je n’ai pas trouvé trace de ce renouvellement et vous demande par ce courrier de me faire parvenir une copie de l’arrêté de la deuxième  prolongation.

     

    Des campagnes de recherches (sismiques) ont encore eu lieu fin 2010 et début 2011 sur le secteur  et je n’ose penser qu’elles  se seraient déroulées sans autorisation de vos services.

    En attendant la communication de ce document, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

     

    Achim Gertz

    Responsable « littoral » de CAP21

    et délégué régional PACA


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  • ci-dessous le texte de l'article , avec l'aimable autorisation de Paul Molga, le correspondant local des "Echos"

     

    La recherche de pétrole au large de Marseille fait des vagues

    Le permis de prospection d'hydrocarbures dont Melrose demande la prolongation à proximité des côtes marseillaises mobilise les écologistes, qui alertent sur les dangers encourus par la faune sous-marine. Le gouvernement fait la sourde oreille.

    Les géologues de la société britannique Melrose en ont maintenant la certitude : il y a bien du pétrole et du gaz en quantité dans le sous-sol au large de Marseille. Après sa campagne de prospection conduite en début d'année, le groupe attend maintenant la prolongation du permis initial d'exploration, arrivé à expiration, pour conduire les campagnes complémentaires destinées à lui assurer que « tous les éléments nécessaires à un système pétrolifère actif sont effectivement présents », selon le dossier à l'instruction au ministère de l'Industrie. Les investigations pourraient alors se poursuivre pendant cinq ans pour délimiter plus précisément le potentiel d'extraction et un puits pourrait être foré, si le gouvernement l'autorise, à une cinquantaine de kilomètres des côtes. Dans cette perspective, Melrose a signé ce printemps une convention de partenariat avec le géant texan Noble Energy aux termes de laquelle il détiendra presque trois quarts des droits du puits si le permis est délivré.

    Indignation des écologistes, qui fustigent le silence du gouvernement. « Pensez-vous qu'un tel projet soit compatible avec une politique de développement soutenable en Méditerranée ? », avaient écrit ce printemps les élus marseillais à la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui ne leur a pas répondu. Une question écrite déposée fin octobre à l'Assemblée par le député-maire PS d'Ajaccio, Simon Renucci, vient de buter sur la même impasse.

    Comme pour l'affaire du gaz de schiste, la colère et l'incompréhension ont commencé à monter dès la campagne de prospection, car le système utilisé peut être potentiellement mortel pour la faune sous-marine, dénoncent les scientifiques. « Les canons sismiques qui quadrillent la zone analysent l'écho de décharges d'air comprimé d'une puissance de 250 décibels, suffisantes pour tuer un cétacé à proximité, endommager son sonar dans un rayon de 20 kilomètres et impacter les pêches sur des distances considérables », explique Denis Lieppe, conseiller scientifique au parc national de Port-Cros.

    Espèces vulnérables

    Adossé au sanctuaire marin Pelagos regorgeant d'espèces protégées, la concession délivrée à Melrose couvre une zone de 12.500 kilomètres carrés avec des fonds marins pouvant aller jusqu'à 2.500 mètres. Or, pas moins de dix espèces de mammifères marins classées vulnérables ou en danger (grands dauphins, baleines...), quatre espèces de tortues marines et une quarantaine d'espèces de poissons croisent dans le périmètre. Les visites surprises orchestrées par la Direction de l'environnement pour vérifier l'application des mesures de prévention et de protection de la faune imposées par l'Etat n'ont pas rassuré les spécialistes, qui ont maintenant une autre inquiétude : la maîtrise aléatoire des forages profonds qui pourraient être opérés à seulement 30 kilomètres au large du futur parc national des Calanques.

    P. M., Les Echos

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  • .... qui demandait aux compagnies de déclarer quelles techniques il employaient ou comptaient employer  dans l'exploration ou l'exploitation de "leurs permis" se trouve  ici

    La réponse est courte mais néanmoins intéressante  à archiver

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/569.pdf


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